Dodge lance aux États-Unis une série de quatre publicités qui mettent en valeur l’esprit de John et Horace Dodge, les Dodge Brothers, ceux-là mêmes qui ont fondé la Dodge Brothers Motor Car Company en 1914.

Vous souvenez-vous de la série américaine «The Dukes of Hazzard» diffusée de 1979 à 1985? Moi, je m’en souviens très bien parce qu’elle mettait en vedette General Lee, une Dodge Charger 1969, la seule vraie Charger. Avec John Schneider et Tom Wopat dans les rôles de Bo Duke et Luke Duke, il s’agissait tout compte fait d’une émission qui servait à faire des cascades pendant une heure. L’histoire était assez légère, mais il fallait que les deux frères écartent des policiers, entre autres le stupide shérif Rosco P. Coltrane, qui ne faisait qu’obéir à son chef, Boss Hogg. Un site américain de recherche de voitures en ligne en a fait une publicité. Une trentaine d’années plus tard, Bo et Luke tentent toujours de fuir les policiers, mais ceux-ci ont maintenant des Dodge Charger très modernes et puissantes.

Dès son lancement, en 2006, la Dodge Charger a semé la controverse. Pour les amateurs, elle avait deux portières de trop et n’avait aucune ressemblance avec le modèle 1970, la référence pour les puristes. C’est évident puisque, quelques semaines avant le lancement de la production, Chrysler n’avait toujours pas de nom pour cette voiture. Les spécialistes du marketing ont donc choisi le nom «Charger», ces mêmes spécialistes qui avaient osé apposer ce nom sur le hayon d’une Dodge Omni 024 dans les années 80. Malheureusement pour Dodge, cette huitième génération de Charger s’attire les mêmes critiques que la sixième. Encore deux portières de trop et toujours pas de look rétro. Cette fois-ci, son design s’attire les foudres des amateurs parce qu’il s’approche trop de celui de la Dart. Et force est d’admettre qu’ils n’ont pas tort, surtout pour la partie arrière qui est presque une copie parfaite de la partie arrière de la petite compacte.

L'année dernière, Mopar, la division de pièces et services du Groupe Chrysler, avait dévoilé une Challenger édition spéciale 2010, motorisée par un V8 HEMI de 5,7 litres, et qui avait connu un franc succès auprès des consommateurs. Elle se limitait à 500 exemplaires.