Les consommateurs ne demandent pas mieux que d’acheter des véhicules qui les garderont loin des pompes à essence, mais encore faut-il que l’autonomie soit suffisante pour leurs besoins.

L’électrification des transports, on en parle depuis de nombreuses années au Québec. Le dossier avance bien, mais le gouvernement se fixe des objectifs que plusieurs pensent inatteignables, notamment CAA-Québec.

Dans toute la panoplie de véhicules électriques et hybrides qui sont proposés aux consommateurs, la Chevrolet Volt est seule dans sa catégorie. C’est qu’il s’agit d’une voiture électrique à autonomie prolongée. Bien qu’elle soit propulsée uniquement par l’énergie électrique, un moteur à essence permet de recharger la batterie pendant un trajet qui dépasserait son autonomie.

Le titre de ce texte semble ésotérique. L’informatique se développant à une vitesse accélérée, il est maintenant possible d’emmagasiner une quantité phénoménale de données sur des serveurs. Ces mêmes données peuvent être consultées par plusieurs personnes à la fois. C’est ce qu’on appelle «communiquer avec le nuage». Les anglophones disent «communicate via the Cloud». Cette technologie est sur le point d’atteindre le monde de l’automobile. Ford Motor Company collabore présentement avec sept manufacturiers automobiles ainsi que 15 compagnies de distribution d’électricité dans le but de développer une technologie qui permettrait aux véhicules rechargeables de communiquer avec ces compagnies de services publics par l’entremise du nuage. Ce serait un moyen de gérer l’utilisation de l’énergie et d’améliorer l’efficacité du réseau électrique. On s’entend que les véhicules électriques ne sont pas à la veille de donner des maux de tête à Hydro-Québec. D’ailleurs, elle ne fait pas partie de cette collaboration. Toutefois, d’autres compagnies peuvent peut-être sentir le besoin de mieux gérer cette nouvelle demande d’électricité.