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Essai de la Cadillac CT5-V 2020 : Le modèle de la rédemption

Auto123 fait l’essai de la Cadillac CT5-V 2020.

Ce n’est pas d’hier que Cadillac tente de fabriquer des berlines de luxe. La première tentative a donné naissance à une des pires voitures de l’histoire de GM (General Motors), la Cimmaron. Celle-ci est restée sur la route de 1981 à 1988. C’était en fait une Chevrolet Cavalier à peine déguisée. La deuxième tentative ne fut guère mieux avec la Catera. Il s’agissait d’une Opel amenée ici à la hâte, une voiture qui était sous-motorisée, mal habillée.

C’est avec la CTS que Cadillac a commencé à être pris au sérieux à compter de 2002 (année modèle 2003). La qualité de finition était encore loin de celle des rivaux allemands, mais on sentait un certain sérieux dans la démarche. La qualité générale s’est améliorée année après année, mais jamais aussi vite que chez Audi, BMW ou Mercedes-Benz, ce qui fait que le fossé a continué de s’élargir.

Un message peu cohérent
Voici maintenant la successeure de la CTS, la CT5-V que nous avons eu l’occasion de conduire. La lettre V chez Cadillac signifie l’ultime version au chapitre de la performance. Les CTS-V offraient un V8 de Corvette avec 556 chevaux qui détrônait la concurrence. Plus tard, Cadillac y est allé avec la série V-Sport, des versions intermédiaires pourvues d’un moteur V6 situé entre le 4-cylindres de base et la véritable version V.

Cette façon de faire ne tient plus. Le modèle V de notre CT5 est l’équivalent de l’ancien V-Sport avec une V6 turbo de 3 litres offrant 360 chevaux et 405 livres-pieds de couple. Cadillac prépare une version V Blackwing qui va devenir la nouvelle version V avec une V8 qui va sans doute approcher les 600 chevaux. La question qu’on doit se poser, c’est pourquoi Cadillac a changé cette façon de faire ? Le milieu automobile est déjà assez compliqué sans que l’on sème volontairement la confusion.

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