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Essai du Lincoln Aviator 2020 : une fichue de belle surprise

« Cette fois-ci, c’est la bonne! ». Ça, c’est ce que se doivent se dire à l’interne les hautes instances de la direction de Ford qui espèrent de tout cœur que l’Aviator 2.0 connaisse plus de succès que le premier du nom, apparu en 2003 pour repartir quelques années plus tard dans le plus grand anonymat.

Le Lincoln Aviator partage deux éléments avec son prédécesseur : le nom qui, il faut l’avouer, a déjà un certain poids dans l’échiquier automobile, mais également le squelette, le Lincoln Aviator qui partage le sien avec le plus récent Ford Explorer, comme à l’époque.

Heureusement, l’aile luxueuse de Ford fait enfin la distinction entre les véhicules plus génériques de Ford et ce que doivent être les produits Lincoln, soit beaucoup plus que des livrées endimanchées de modèles Ford. On l’observe depuis quelques années cette distinction et c’est tant mieux!

Il y a bien entendu quelques signes du lien de parenté entre le plus récent Explorer et l’Aviator de nouvelle facture, mais je me dois de le souligner, les stratèges de la marque luxueuse ont fait du beau travail pour éloigner l’Aviator de son cousin plus accessible.

Une silhouette étirée au possible
D’emblée, je suis tenté de comparer le nouveau venu au Range Rover Velar, un autre multisegment au design allongé par son toit abaissé. Le Lincoln Aviator ne manque pas de charme bien campé sur ses jantes de 22 pouces, surtout lorsque la suspension pneumatique s’abaisse quelque peu pour améliorer l’efficacité énergétique du véhicule ou simplement pour faciliter l’accès à bord. En revanche, la garde au sol accrue est plus que bienvenue lorsqu’un banc de neige doit être franchi.  

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