Premier essai du Volkswagen Atlas Cross Sport 2020 : Suivre le courant
Whistler, Colombie-Britannique - Les constructeurs automobiles se cherchent de nouvelles niches pour écouler plus de marchandise. Il n’y a rien de vraiment nouveau là-dedans, mais présentement, parmi les segments prometteurs, on note surtout celui des utilitaires intermédiaires 5-passagers.
Il existe dans ce créneau quelques vétérans qui avaient peu de concurrence et qui sont bien établis depuis des années. Pensons au Jeep Grand Cherokee, le meilleur vendeur de sa catégorie au Canada, ou encore au Ford Edge qui est aussi en place depuis longtemps. D’autres modèles sont venus s’ajouter récemment comme le Chevrolet Blazer ou le Honda Passport. Il faut maintenant ajouter à cette liste le Volkswagen Atlas Cross Sport.
Économie de (plus petite) échelle
Volkswagen est parti du même principe que Honda avec le Pilot en utilisant la plateforme et les moteurs de l’Atlas et en retranchant au passage deux places. L’Atlas Cross Sport repose donc sur le même châssis que l’Atlas, mais sa longueur totale est plus courte de 59 mm que la génération 2021 de l’Atlas qui arrive cet été.
Par ailleurs, il offre de nouveaux phares qui allongent la barre centrale de la calandre chromée à trois baguettes. Le montant arrière et le hayon sont plus inclinés que sur l’Atlas pour donner un faux semblant de coupé 4-portes. Volkswagen en a aussi profité pour refaire un peu le style avec une silhouette un peu plus fuyante en version Trendline, Confortlime et Execline. Cette dernière, pour 1690 $ de plus, est livrable avec le groupe R-Line doté d’un pare-chocs unique avec logo R bien en vue et présentant davantage de garnitures chromées et noir laqué. Cette livrée peut aussi être équipée de roues de 21 pouces.
Deux petits bémols au sujet de la ligne : les jantes de base donnent un aspect un peu bon marché à un véhicule qui se vend plus de 38 000 $ et Volks a installé de faux échappements à l’arrière (double pour le moteur 4 cylindres et quadruples pour le V6) et ceux-ci sont franchement laids. Si l’échappement est caché sous le capot, laissez-le là. Il est inutile de nous faire croire le contraire. Personne n’est dupe.
Lire plus