Voitures électriques : selon une étude, un acheteur sur cinq retourne vers un modèle à essence
On dit souvent qu’une fois qu’on goûte à la voiture électrique, on ne veut plus retourner en arrière. C’est majoritairement vrai, et pour y goûter régulièrement dans le cadre du métier que l’on fait, il est vrai qu’on s’en amourache facilement.
Cependant, la réalité n’est pas la même pour tous et varie selon l’endroit où l’on se trouve en Amérique du Nord. La situation n’est assurément pas la même au Québec qu’en Alberta, comme elle diffère certainement pour un habitant de la Californie comparativement à un résident du Montana.
Conséquemment, il faut prendre toute étude sur les tendances des consommateurs avec un grain de sel, mais il est néanmoins intéressant d’observer certains résultats, question de voir ce qui peut être amélioré pour faire progresser la transition.
Une récente étude menée en Californie nous apprend que près de 20 % des propriétaires de véhicules électriques reviennent aux moteurs à combustion traditionnels. Ce qui est intéressant, c’est que leur geste n’a rien à avoir avec le fait qu’ils aiment ou non la voiture électrique. En fait, la recherche effectuée indique clairement que les propriétaires font ce retour uniquement à cause de la mauvaise infrastructure de recharge. Pourtant, aux États-Unis, la Californie est l’un des territoires les plus favorables aux véhicules électriques, ce qui n’est pas encourageant pour le portrait qu’on pourrait obtenir à d’autres endroits au pays.
L’étude menée par Scott Hardman et Gil Tal pour l’Institute of Transportation Studies de l’Université de Californie montre que 20 % des propriétaires de véhicules hybrides rechargeables et 18 % des détenteurs de modèles entièrement électriques reviennent en arrière. Une autre des raisons avancées est le manque de bornes de niveau 2 à la maison.
Lire plus