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Essai de la Honda Civic Touring 2018

Auteur: Denis-DuquetPublié le:  0001-01-01
Essai de la Honda Civic Touring 2018 Essai de la Honda Civic Touring 2018

En 2016, Honda dévoilait la 10e génération de sa populaire Civic, le modèle qui lui a permis de percer sur le continent nord-américain. Les générations qui ont précédé ce modèle avaient peu évolué au cours des trois dernières moutures. On se contentait de réviser plus ou moins la silhouette, d’améliorer la mécanique et on comptait sur la réputation de la marque et sa fiabilité pour convaincre les acheteurs. Cette fois, on a fait une remise à jour complète, ou un « reset » pour employer un terme fort utilisé en électronique. C’était un changement total tant au chapitre de la silhouette, de la motorisation et de la boîte de vitesses. On avait privilégié auparavant un certain caractère bourgeois et on avait optimisé le confort au chapitre de l’agrément de conduite, cette fois, on tentait de combiner le tout.

S’il faut se fier à la réception qu’a reçue ce nouveau modèle de la part du public et des critiques, cette transformation a été couronnée de succès. De plus, l’acheteur a le choix entre trois modèles de carrosserie, soit la berline conventionnelle, la berline cinq places et un coupé. En plus, les amateurs de voiture ultra performante peuvent également choisir le modèle Type R dont les 306 chevaux permettent d’avoir des émotions fortes à son volant.

Nous avons passé quelques jours au volant d’une version de la berline Touring et même après pratiquement trois années sur le marché maintenant, cette voiture n’a pris aucune ride. Il faut également souligner que pour l’année modèle 2018, les changements sont pratiquement inexistants.

Silhouette agressive et controversée
Les deux dernières générations qui ont précédé le modèle actuel ont été sérieusement critiquées pour leur manque de caractère visuel. Les stylistes se sont contentés de quelques retouches et il fallait pratiquement que le nouveau modèle soit comparé à celui qu’il remplace pour voir la différence. Ce ne fut pas le cas avec cette 10e génération alors que les designers ont jeté par-dessus bord la silhouette antérieure pour nous proposer une voiture aux lignes agressives avec une section avant dominée par une grille de calandre se prolongeant jusqu’aux feux de route, ceux-ci surplombant des modules aux dimensions impressionnantes servant à accueillir les phares antibrouillard. Cela donne un aspect moderne et dynamique à la voiture. On a voulu faire de même à l’arrière en réalisant les feux de freinage et de position en forme de V localisés sur les ailes arrière et la partie supérieure du couvercle du coffre. C’est une signature visuelle qu’on ne peut manquer tant c’est incontournable. D’ailleurs, en conduite nocturne, il est facile de reconnaître une Civic grâce à ses feux arrière.

Habitacle : quelques réticences
Il faut d’abord préciser que même si nous étions au volant du modèle haut de gamme de cette voiture, nous avons été quelque peu déçus par la qualité des matériaux. Il est vrai que le plastique recouvrant la planche de bord est relativement souple, mais quelques éléments sur le volant et ailleurs nous ont semblé des économies qu’on avait pu facilement oublier afin de donner plus de caractère à cette voiture. Mais il ne faut pas en faire un drame, mais compte tenu de la réputation de Honda en fait de qualité de matériaux et de finition, on aurait pu se forcer un peu plus. D’ailleurs, les versions plus économiques proposent des sièges dont le tissu n’est pas tellement impressionnant et qui a tendance à retenir poussières, poils d’animaux et autres.

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